Consultation sur le plan d'urbanisme

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En adoptant un projet de Plan d'urbanisme le 30 août 2021, le conseil municipal a lancé officiellement le processus de révision du plan et des règlements d'urbanisme de la Ville. Cette refonte majeure des instruments d'urbanisme s’inscrit en continuité et en complémentarité avec le Schéma d’aménagement et de développement (SAD) révisé de l’agglomération de Québec et le Plan métropolitain d'aménagement et de développement de la Communauté métropolitaine de Québec actuellement en vigueur.

Le projet de Plan d'urbanisme qui vous est proposé a été élaboré par le Service de l'urbanisme dans une perspective de développement durable en vue d'assurer la vitalité et le dynamisme de notre territoire et de notre collectivité. Le Plan d'urbanisme final qui sera adopté exposera la vision du conseil municipal en matière d'aménagement, de développement, de protection et de mise en valeur du territoire ainsi que les moyens qu'il entend mettre de l'avant dans les années à venir afin de concrétiser cette vision. La contribution de la population à ce document de planification est donc essentielle afin que le Plan d'urbanisme final réponde au mieux à vos préoccupations, vos besoins et vos attentes. Comme citoyen, vous connaissez votre milieu de vie et ses enjeux et vous avez des idées et des solutions à proposer!

Avant d'aller plus loin, nous vous invitons tout d'abord à regarder la capsule d'information ci-dessous qui présente la démarche de révision du plan et des règlements d'urbanisme et résume les principaux éléments de contenu proposés dans le projet de Plan d'urbanisme.

Afin de participer à la consultation, la Ville met à votre disposition plusieurs moyens :

- Informez-vous en lisant le projet de Plan d'urbanisme, ses annexes et les informations pertinentes mis à votre disposition;

- Soumettez une idée et donnez votre avis concernant les idées des autres participants;

- Localisez un enjeu particulier ou une proposition sur la carte interactive;

- Déposez un mémoire;

- Transmettez un commentaire;

- Posez une question;

La consultation publique sur cette plateforme se termine le 13 janvier 2023 à 16 h.

En adoptant un projet de Plan d'urbanisme le 30 août 2021, le conseil municipal a lancé officiellement le processus de révision du plan et des règlements d'urbanisme de la Ville. Cette refonte majeure des instruments d'urbanisme s’inscrit en continuité et en complémentarité avec le Schéma d’aménagement et de développement (SAD) révisé de l’agglomération de Québec et le Plan métropolitain d'aménagement et de développement de la Communauté métropolitaine de Québec actuellement en vigueur.

Le projet de Plan d'urbanisme qui vous est proposé a été élaboré par le Service de l'urbanisme dans une perspective de développement durable en vue d'assurer la vitalité et le dynamisme de notre territoire et de notre collectivité. Le Plan d'urbanisme final qui sera adopté exposera la vision du conseil municipal en matière d'aménagement, de développement, de protection et de mise en valeur du territoire ainsi que les moyens qu'il entend mettre de l'avant dans les années à venir afin de concrétiser cette vision. La contribution de la population à ce document de planification est donc essentielle afin que le Plan d'urbanisme final réponde au mieux à vos préoccupations, vos besoins et vos attentes. Comme citoyen, vous connaissez votre milieu de vie et ses enjeux et vous avez des idées et des solutions à proposer!

Avant d'aller plus loin, nous vous invitons tout d'abord à regarder la capsule d'information ci-dessous qui présente la démarche de révision du plan et des règlements d'urbanisme et résume les principaux éléments de contenu proposés dans le projet de Plan d'urbanisme.

Afin de participer à la consultation, la Ville met à votre disposition plusieurs moyens :

- Informez-vous en lisant le projet de Plan d'urbanisme, ses annexes et les informations pertinentes mis à votre disposition;

- Soumettez une idée et donnez votre avis concernant les idées des autres participants;

- Localisez un enjeu particulier ou une proposition sur la carte interactive;

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La consultation publique sur cette plateforme se termine le 13 janvier 2023 à 16 h.

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mathieu tourangeau Il y a plus d'un an

Sommes-nous responsables ?

L'autre jour, raquettes au pied, je marchais sur la falaise, entre fleuve et champ. Je pensais aux labeurs de nos ancêtres qui ont défriché ces terres, à la sueur d'une vie, avec cœur et fierté. Fierté de nourrir leurs enfants et tous ceux qui viendront après...

Et je me suis rappelé les paroles prononcées à la radio, la veille, par notre maire M. Sylvain Juneau lorsqu'on lui a demandé ce qui justifiait le projet de dézonage agricole proposé par son administration : '' Le but, c'est vraiment de désengorger le cœur du village ''. Je me suis dit : est-ce vraiment la destinée de cette terre qui compte parmi les meilleurs du Québec, qui a nourri nos ancêtres et leurs animaux pendant des centaines d'années et qui pourrait nourrir encore pendant des centaines d'années?

Au-delà de sa vocation première de nous nourrir, ce vaste espace majestueux est un actif de premier ordre pour faire face aux grands défis de notre siècle. Je pense aux changements climatiques, à la perte de la biodiversité et à notre sécurité alimentaire. Pourquoi opter pour le lotissement des meilleures terres et la perte de leur statut agricole en même temps que le nombre de bouches à nourrir croît?

Je demande aux décideurs d'examiner des alternatives comme solution au désengorgement. Cette décision a des conséquences majeures et irréversibles. Elle dénature l'héritage de nos ancêtres et réduit grandement le potentiel des générations futures à faire face aux défis qui les attendent. Le pouvoir que nous confions à nos élus appelle de leur part un niveau élevé de conscience sociale, non seulement envers leurs contemporains mais aussi pour ceux qui leur ont permis d'exister et pour ceux qui viendront.

Je vous suggère donc d'aller faire cette balade en raquettes et de vous poser la question : Sommes-nous responsables ?

Yves Grimard
chemin du Roy
Saint-Augustin-de-Desmaures

mathieu tourangeau Il y a plus d'un an

Bonjour,

J'aimerais transmettre les commentaires suivants en lien avec le nouveau plan d'urbanisme proposé.

Tout d'abord, comme bien d'autres résidents de notre ville, je m'inquiète de la volonté des élus de poursuivre un développement effréné qui passe notamment par le dézonage de 164 hectares de terres agricoles de grande qualité pour des fins résidentielles et industrielles. Cette superficie est énorme.

Le secteur du village connaît actuellement des problématiques de circulation. Le développement de ces deux zones, notamment celle au sud de la route 138 et à l'est de la route Tessier va intensifier la pression sur le réseau routier malgré l'ajout d'artères collectrices supplémentaires. Le Chemin de la Butte (où il y a des enjeux de vitesse) verra également un flot de véhicules augmenté. Les impacts sur la circulation ne semble pas bien détaillés ou analysés.

Voici des objectifs tirés des documents de la Ville:
• Améliorer la qualité de vie des résidents
• Protéger et mettre en valeur les attraits territoriaux distinctifs
• Favoriser le développement durable
• Aménager le territoire de façon résiliente afin de protéger les biens, les personnes et la qualité de vie des citoyens

Le développement proposé est contraire à ces objectifs, ou du moins, il n'a pas été démontré que le développement rencontrera ses objectifs. Sans compter les impacts sur la gestion de l'eau, le ruissellement, la gestion des eaux usées, l'approvisionnement en eau potable. La gestion de ces impacts amènera des coûts récurrents à prendre en considération, en plus des impacts de nature qualitative difficile à estimer (exemple : qualité de vie).

La VSAD a le potentiel d'utiliser et de mettre en valeur ses terres actuelles afin créer un pôle d'agriculture de proximité ou urbaine et de se démarquer à l'échelle québécoise. Rare sont les municipalités où les terres agricoles sont au coeur d'une municipalité comme c'est le cas ici. À l'ère où l'achat local, la traçabilité et les circuits courts sont prisés par les consommateurs, ces terres représentent une valeur et un potentiel inestimables.

En conclusion, je suis favorable au développement mais pas à n'importe quel prix. L'appât du gain des municipalités afin de récolter plus de taxes devrait être remis en question. Ce "gain" se fait en contrepartie d'investissements majeurs en infrastructure, en perte de qualité de vie et du milieu, d'impacts environnementaux importants. Il faut une vision stratégique et un plan à long terme (avec analyses et impacts détaillés). J'espère que le conseil, avant d'aller de l'avant, va prendre en considération l'opinion des citoyens et aura cette vision long terme au lieu de focuser sur le court terme et fera preuve de transparence avec ses payeurs de taxe.

Merci !

Alexandre Mailhot Il y a plus d'un an

Lors d'une entrevue donnée à Radio-Canada le 4 janvier 2023, le maire a déclaré "que l’un des principaux objectifs du plan est de construire de nouvelles routes afin de désengorger la route 138, ce qui nous est demandé par énormément de gens. Ce n'est pas dans le but de construire du résidentiel. Ça vient avec, c'est accessoire. Le but, c'est vraiment de désengorger le cœur du village".

La zone agricole de 109 hectares située au sud de la route 138 et visée pour le développement résidentiel pourrait accueillir près de 2,000 nouvelles unités de logement, et même plus si une plus grande densification était permise (c.-à-d. au delà du détaché unifamilial). Considérant qu'il y a en moyenne deux véhicules par unité de logement, ceci équivaut à plus de 4,000 nouveaux véhicules qui sillonneraient les rues de St-Augustin. Avec une concentration d'écoles, garderies, épiceries et autres commerces de proximité près de la route 138, comment peut-on conclure que l'arrivée de plus de 4,000 véhicules désengorgera ce secteur?

Le plan d'urbanisme proposé ne fait aucune référence à des études sérieuses démontrant la pertinence de cette solution, ni ne mentionne les hypothèses utilisées pour arriver à une telle conclusion.

Par ailleurs, le but de la proposition est de diriger la circulation par la rue des Artisans, route Tessier et chemin de la Butte pour rejoindre l'autoroute 40 par l’échangeur du chemin du Lac. Si cette hypothèse était valide, ce qui est loin d’être confirmé, toutes ces infrastructures devraient être rehaussées significativement pour soutenir un tel niveau de circulation et ce, à un prix très élevé. On pourrait même penser que certaines artères seraient appelées à devenir des boulevards urbains, avec tout ce que cela implique. Encore une fois, rien n'est dit à ce sujet dans le plan d'urbanisme proposé. Et qu’en sera-t-il de la qualité de vie des résidents de ces artères?

Il me semble que la ville a simplement ressorti de ses vieux cartons une vision du développement de la ville datant des années ’70. Le dézonage de 109 hectares de terres agricoles de grande qualité et toujours en culture et ce, dans le seul but de désengorger la route 138 ressemble à utiliser un masse de 25 livres pour planter un clou de finition ou pire, utiliser un tournevis pour planter ce même clou. Ce n’est définitivement pas la bonne solution, surtout dans le contexte environnemental d’aujourd’hui.

Si il y a effectivement un problème de circulation sur la route 138, et il y a des désaccords à ce sujet, d’autres solutions mieux adaptées et soucieuses des enjeux globaux devront être envisagées.

Au delà de la destruction irrévocable de bonnes terres agricoles au profit d’un développement résidentiel que même le maire qualifie d’« accessoire », l’ensemble de la solution proposée ne passe tout simplement pas le test du gros bon sens.

Merci,

Guy Caron
Citoyen de St-Augustin-de-Desmaures

Guy Caron Il y a plus d'un an

Au maire et aux conseillers municipaux de la ville de Saint-Augustin-de-Desmaures,

Je suis en désaccord avec l'exclusion du territoire agricole des deux périmètres visés par le projet de plan d'urbanisme, soit 1) le quadrant nord-ouest de l’intersection de la route de Fossambault et de la route 138 (vocation industrielle) et 2) le périmètre délimité au nord par la route 138, au sud par le chemin du Roy, à l’est par la route Tessier et à l’ouest pas le quartier résidentiel existant.

La destruction de terres agricoles pour la création de routes ou pour l'agrandissement d'un secteur industriel est un non-sens en 2023. Les études ont montré que ce n'est pas en créant des nouvelles routes que nous pouvons réduire le trafic. Au contraire, la construction de nouvelles routes est un incitatif pour un plus grand achalandage, ce qui se produit inévitablement après quelques années. La solution réside plutôt dans le développement du transport en commun, le covoiturage, l'aménagement de sentiers et de voies favorisant la marche à pied et les déplacements en vélo.

La présence d'espace verts et de terres agricoles dans le tissu urbain est un bien précieux, un patrimoine qu'il faut sauvegarder, pour nous et pour les générations futures. Il faut favoriser l'agriculture de proximité afin d'accroître notre autonomie alimentaire et préserver la qualité des sols. Il faut conserver des espaces de nature accessibles car ils sont essentiels au bien-être de la collectivité.

Il faut revoir le plan d'urbanisme de façon à ce que ces terres agricoles de grande qualité conservent leur usage.

Lise Boudreau
246 chemin du Roy
Saint-Augustin-de-Desmaures

Lise Boudreau Il y a plus d'un an

Le 20 septembre 2022, j’ai déposé un mémoire sur le plan d’urbanisme 2022-2023 de la ville de Saint-Augustin-de-Desmaures. Ayant poursuivi ma réflexion sur ce dossier, je soumets une série de commentaires additionnels. D’entrée de jeu, je me range du côté des personnes opposées à ce plan dans sa forme actuelle, en particulier concernant l’agrandissement du périmètre urbain au cœur de notre ville, à la fois pour les raisons exposées dans mon mémoire du 20 septembre dernier et les raisons additionnelles que je détaille ci-dessous.

1. Le positionnement d’une zone industrielle à l’ouest de la route de Fossambault et devant l’Hôtel de ville est un non-sens car elle sera juxtaposée à une zone résidentielle. L’expérience démontre clairement que ce genre d’agencement mène inévitablement à des conflits d’usage quand des entreprises qui génèrent du bruit, des odeurs ou de la poussière excessive viennent s’y installer. Quand ces problèmes surviennent une fois les entreprises implantées, il devient pratiquement impossible d’y remédier, même si ces entreprises respectent les soi-disant normes gouvernementales (souvent trop laxistes) et même si les citoyens étaient là les premiers. L’incapacité des municipalités ou des gouvernements à régler ces conflits a déjà mené à de nombreux recours collectifs de citoyens contre des entreprises produisant de telles nuisance à travers tout le Québec comme à Cap Rouge, Lévis, Sallaberry de Valleyfield ou Saint-Jean-sur-Richelieu pour ne citer que quelques exemples. L’absence de zone tampon entre la zone industrielle proposée et la zone d’habitation existante est une véritable catastrophe annoncée pour la municipalité et ses citoyens. Les plans d’urbanismes existent pour éviter ces situations. Il faudrait donc s’en servir de la bonne façon et supprimer ou relocaliser la zone industrielle dans le plan proposé.

2. Le « Collectif SOS terres agricoles et milieu de vie » s’oppose au dézonage agricole nécessaire pour les 2 zones d’urbanisation (industrielle et résidentielle) proposées dans le plan. Ils avancent que ce serait là une perte permanente et irrémédiable de bonnes terres agricoles et de milieux naturels de qualité pour la faune et la flore, une position à laquelle je souscrits. De plus, je souhaite attirer l’attention sur la présence de plusieurs milieux humides dans ces zones d’urbanisation et en particulier dans la zone résidentielle proposée entre la rue Jean-Juneau et la route Tessier. Les milieux humides sont protégés par la loi sur la qualité de l’environnement du Québec et ne peuvent pas être remblayés ou altérés sous peine de lourdes amendes. D’ailleurs, si des promoteurs ne respectent pas ces règles, ce sont souvent les municipalités qui doivent ramasser les pots cassés. Les milieux humides sont essentiels autant pour les services écosystémiques qu’ils nous rendent (par ex. en étant des zones tampons pour les gros coups d’eau qui sont de plus en plus fréquent ou en favorisant la rétention des sols dans les zones sensibles) que pour la protection de la biodiversité qu’on y trouve. Ayant travaillé toute ma vie à étudier la faune qui utilise les milieux humides et ayant aussi œuvrer à leur conservation, notamment dans le cas des battures de Saint-Augustin, je parle en connaissance de cause. Une municipalité respectueuse de son environnement comme Saint-Augustin ne devrait donc pas agrandir son périmètre urbain au dépend de ces milieux.

3. Nous avons entendu parler dans les médias que l’ajout de voies de circulation de contournement à travers les 2 périmètres d’urbanisation proposés permettra de désengorger la circulation à l’intersection des routes 138 et de Fossambault. Rien n’est moins sûr. La présence de circulation lourde (dans la zone industrielle) et l’ajout de circulation (par la présence des nouveaux résidents dans la zone résidentielle) rendra peu attrayante l’utilisation de ces voies de contournement. L’ajout de la nouvelle circulation locale dans ces deux zones aura vite fait d’engorger tout autant ces voies alternatives, à l’image de l’étalement urbain qui s’installe quand on crée de nouvelles voies de circulation dans un secteur. De plus, on risque d’ajouter de l’engorgement à d’autres intersections, comme à celle de route Tessier de la Route 138. D’autres avenues pour désengorger la circulation à l’intersection des routes 138 et Fossambault devraient être envisagées (par ex. interdiction de tourner à gauche aux heures de pointe pour accéder aux commerces près de l’intersection, feux intelligents qui répondent au flot de circulation, meilleur système de transport en commun et de voies cyclables pour diminuer la circulation automobile).

4. Après la fin de la période de consultation, une synthèse de tous les commentaires formulés doit être préparée pour le conseil municipal. Je demanderais que ce mandat soit confié à une firme externe spécialisée dans l’urbanisme et pas aux employés municipaux. En effet, compte tenu que nombreux commentaires et mémoires déposés durant la consultation sont très critiques du plan d’urbanisme proposé et que ce plan a été préparé par l’administration municipale, ce serait plus impartial. Cela éviterait tout conflit d’intérêt ou la perception de tels conflits dans la préparation de cette synthèse.

Gilles Gauthier
448 Route 138
Saint-Augustin-de-Desmaures

Gilles448 Il y a plus d'un an

La municipalité devrait aménager et rendre disponible gratuitement et en tout temps une descente de bateau sur le fleuve St-Laurent effective même à marée basse.
Dans l'actuelle communauté urbaine de Québec, il n'existe qu'une seule descente telle celle décrite ci-haut, soit à Lévis, au parc de la grève Jolliet à l'est immédiat du chantier maritime Davie.
Sur la rive nord du fleuve, les descentes publiques de Château-Richer et de Beaupré ne vont pas à marée basse, ce qui oblige une mise à l'eau à des heures très précises et variables d'une journée à l'autre, avec un retour possible à l'auto qui ne peut s'effectuer qu'après de nombreuses heures sur l'eau. Le même phénomène existe à la descente de bateaux de Cap-Rouge.

Autrement, les autres descentes possibles à toute heure sont au club de yacht de Sillery et du Bassin-Louise, qui sont payantes et couteuses à chaque fois. Même chose pour celle du club nautique de Neuville, où, à l'avenir m'a-t-on dit, ne seront disponibles que des abonnements annuels au service dispendieux de mise à l'eau.

À ce titre, la région de Québec est très en retard sur l'Ontario et la plupart des états aux États-Unis où on trouve tout le long du fleuve, de la mer ou des plans d'eau intéressants pour la navigation de plaisance et pour la pêche, des accès gratuits en tout temps et à toute heure pour quiconque veut mettre à l'eau, en reculant avec sa remorque à bateau sur une passerelle aménagée à cette fin.

Luc B. de Passillé
4438, rue Ménard
St-Augustin-de-Desmaures.

Luc de Passille Il y a plus d'un an

Je suis contre la construction d'immeubles à logements de plus de 2 étages de hauteur sur le site actuel des immeubles Stefel où était situé l'ancien Microtec sur la rue St-Félix. En plus d'être incompatible avec le style des habitations voisines, un projet d'immeuble comportant un grand nombre d'étages à cet endroit, plongerait dans l'ombre pendant plusieurs mois d'automne, d'hiver et du printemps, de nombreux citoyens habitant au nord d'un tel immeuble.

François Paré Il y a plus d'un an

Je suis complètement contre le projet d’immeuble sur le site Stefel. Le secteur est présentement sécuritaire pour mes 2 jeunes filles ainsi que tous les autres enfants du secteur. Ajouter des condoléances ne ferait qu’augmenter la circulation, le bruit et les désagréments. Les familles, jeunes ou moins jeunes, choisissent ce secteur pour sa quiétude et sa sécurité. De plus, la passerelle où circulent prudemment plusieurs étudiants du séminaire St-Francois sur la rue du Morillon deviendrait impraticable. Bien évidemment la vision en serait également touchée rendant le quartier des Bocages cerné de tours démesurément hautes.
Tant d’autres projets pourraient rendre le secteur plus convivial comme de petits commerces locaux par exemple.

Anne-Marie Il y a plus d'un an

NON AU CHANGEMENT DE ZONAGE (COMMERCIAL) SUR LA RUE LIONEL GROULX.
Il y a un immeuble commercial au coin de la rue Lionel Groulx et de la rue Saint-Félix. Plusieurs locaux sont disponibles dans cet immeuble depuis maintenant 10 ans. Nous avons tous les commerces de proximité disponibles sur la rue de l'Hétrière et nous pouvons y aller à pied. Nul besoin d'ajouter d'autres terrains commerciaux dans ce secteur résidentiel, ce qui ferait diminuer la valeur des propriétés.

La ville de Saint-Augustin devrait plutôt aménager un parc au coin de la rue Lionel Groux et Clément Lockquell. Ce terrain a été donné à la Ville de Saint-Augustin par C.R.Gagnon Inc en 2009. Nous sommes en 2022 (13 ans plus tard) et la ville n'a encore rien fait sur ce terrain.

Il faut noter dans ce dossier que la rue de services qui dessert Les Terrasses et les Jardins du Séminaire a été construite par C.R. Gagnon Inc. et que cette rue privée appartient aux Syndicats de copropriété de chacun des immeubles et les frais d'entretien et de déneigement sont assumés par les propriétaires de condos et non par la Ville de Saint-Augustin.

Un aspect qui n'a pas été mentionné dans ce dossier, ce sont les millions de dollars en taxes municipales et taxes de mutation que les copropriétaires des immeubles à condos paient à chaque année à la Ville de Saint-Augustin. Les rue Saint-Félix et Lionel Groulx existaient bien avant que le promoteur C.R. Gagnon Inc, commence à construire des immeubles à Saint-Augustin.

Je pense que la Ville de Saint-Augustin doit prendre en considération le mémoire accompagné de plus de 800 signatures de citoyens du secteur soumis à l'automne 2021 et MAINTENIR LE ZONAGE RÉSIDENTIEL dans le secteur de la rue Lionel Groulx et Clément Lockquell.

Le maire de la ville de Saint-Augustin et le conseiller municipal du district #3 ne doivent pas prendre en otage les résidents du secteur Est dans la guerre qu'ils ont décidé de mener contre la compagnie C.R.Gagnon Inc.

Jacques Lévesque

Jacques Lévesque Il y a plus d'un an

Le projet des Immeubles Stefl n'est pas compatible avec les résidences unifamiliales actuellement en place. Les résidents avoisinants auront beaucoup de désagréments.

Moins de tours et surtout pas sur ce site.

Sonia Rivest Il y a plus d'un an

Il faut absolument éviter d'autres tours sur le site des immeubles Stefel (rue St-Félix, terrain 'microtec'). Ceci n'est pas compatible avec les résidences unifamiliales à proximité. J'appui le mémoire de Madame Ouellet.

kwilkins Il y a plus d'un an


Pour faire suite à mon intervention du 7 septembre 2022 dans le cadre du nouveau plan d’urbanisme, je tiens à m’exprimer sur le sujet plus longuement. L’autre soir, je n’avais pas prévu dire mon opinion sur le sujet, mais les propos de certaines personnes sont venus me chercher, moi une Augustinoise de souche. Je ne suis pas contre les terres agricoles que l’on puisse les conserver, cela est important, par contre, il faut voir où elles sont situées ces terres. J’ai le plus grand respect pour les gens qui cultivent la terre, qui chaque jour travaillent fort, exemple la Ferme Laurelou, des gens de cœur, de passion et il faut que cela continu, cette ferme que je donne en exemple, elle est milieu rural, chaque chose à sa place, tout comme celles que l’on retrouvent sur la 138, elles sont à l’extérieures du centre ville.

On dit du centre ville de Saint-Augustin, un endroit rural, je crois que nous avons perdu ce titre depuis bel lurette, on dit maintenant la ville de Saint-Augustin, le coin rural je l’attribue aux rangs, Chemin du Roy, etc., là où les il y a plusieurs terres agricoles.

Il y a environ 50 ans, la communauté urbaine de Québec a décidé qu’un parc industriel verrait le jour à Saint-Augustin, on a exproprié ces terres pour y bâtir des usines, etc. Ensuite, pour répondre à l’expansion de Saint-Augustin, les promoteurs, les constructeurs de maisons, tel que les Meunier, Drolet, etc. ont commencé à acheter des terres et la terre Couture par la suite pour y faire des développements résidentiels, ceux-ci ont pris de l’expansion, ont a rasé une érablière, des vergers, etc. pour satisfaire la demande grandissante de gens qui voulaient s’installer chez nous. Nous les avons satisfaits et accueillis, aujourd’hui certains de ces gens s’offusquent que les terres qui sont demeurées enclavées par toutes ces résidences qui ont poussé comme des champignons ne veulent pas voir le reste de ces terres être développées. Ça ne dérangeait pas ces gens lorsque leurs maisons ont été érigé sur ces terres agricoles, nous n’avons pas entendu ces mêmes personnes dirent qu’ils étaient désolés de se construire, ou encore acheter une construction existante, ni l’UPA brandir leur spectre, au contraire, ils étaient heureux de venir s’établir chez nous, alors qu’aujourd’hui, comme le dit l’expression, * ils deviennent plus catholiques que le pape *.

Le journaliste de Radio-Canada a rapporté mon intervention sans pouvoir avoir exprimé tous les mots de celle-ci, par contre, il donne la parole au responsable de l’UPA, en gros titre le propos de Monsieur Guillaume Meunier. Le nouveau plan d’urbanisme n’a jamais mentionné de dézoner toutes les terres agricoles de Saint-Augustin, juste rendre un secteur homogène par le développement de certaines terres situées en pleine ville. De plus, où est l’UPA pour protéger des terres boisées dans les rangs, où l’on transporte en quantité industriel des voyages de terre, certains propriétaires ont fait des routes comme s’ils développaient une ville sur leurs terres, ils ne font pas qu’améliorer un chemin, de plus remplir des milieux humides, ect. où sont-ils donc pour protéger, la forêt, ces milieux? En fait, je ne sais pas.

Les personnes qui sont contres, sont elles-mêmes construites sur des terres agricoles qui à l’époque étaient exploitées, entre autres, le couple de la rue Julien-Bureau qui s’oppose, c’est que leur résidence a comme voisin les terres agricoles, donc, aucun voisin en arrière de chez eux. Il y avait peut-être des gens de la route Tessier dans ce groupe et qu’ils ne veulent pas non plus de voisins derrière chez eux, je ne sais pas. Je me demande c’est quoi la vraie raison, pas avoir de voisin pour avoir une meilleure valeur de revente un jour, avoir une certaine liberté dans leur cour arrière ou vraiment la cause de conserver les terres. Tout comme ceux du chemin du Roy, est-ce que c’est parce qu’ils ont peur un jour d’avoir des voisins derrière chez eux. Je me demande si tous ces gens qui s’opposent au développement de ces terres, s’ils cultivent eux-mêmes un potager chez eux, cela doit, ils aiment tellement la terre.

Ils sont qui ces gens pour venir dire aux propriétaires de ces terres de les exploiter, comment on peut venir s’ingérer sur leurs propriétés en venant dicter ce qu’ils doivent faire, en ne sachant pas, ne connaissant pas ceux-ci. Les taxes que nous devons payer pour ces terres sont vraiment exorbitantes, cela est d’environ 25 0000,00$ annuel, donc un montant récurrent. Nous ne sommes pas millionnaire et si ton revenu annuel doit servir juste pour des taxes, elle est où notre liberté de vie. Pour sortir un tel montant net d’une exploitation, il faudrait beaucoup de revenu, dans ce montant, les personnes n’ont pas de salaire, et tout ce qui entoure une exploitation, de plus, ces gens arrivent à un certain âge que redevenir producteur n’est plus dans les projets. Alors, ils sont qui ces gens, je me le demande avec des fonds de pension bien garni pour venir dire aux autres comment gérer leurs terres. Ces gens qui n’ont pas de fonds de pension comme revenu devront faire quoi, travailler jusqu’au dernier souffle pour payer des taxes pour ne pas déplaire à ces personnes. Après vérification, des personnes possédant des terres agricoles sur le territoire ne payent pas tous les mêmes taxes pour des terres agricoles, le montant est beaucoup moindre, cela est facile de venir dire aux autres de conserver ces terres lorsque notre compte de taxes est réduit. J’ai mentionné que les taxes à payer devraient être réduites de 75% à 80%, on a dit que la ville devrait faire quelque chose en ce sens. Par contre, la réduction de taxes donnera quoi, si l’on ne peut plus vendre, il y aura qu’une seule solution au problème, donc, comme ces gens désirent tellement garder ces terres, que la ville les achètent à leurs pleines valeurs, comme on a fait avec les terres des Sœurs de la Charité, et une réduction de taxes le temps que la Ville fasse l’acquisition. Est-ce que tous les gens de Saint-Augustin seront d’accord de voir leurs comptes de taxes augmentés pour soit baisser ceux qui possèdent ces terres le temps de l’achat et par la suite pour l’acquisition? Je ne suis pas certaine que la population serait d’accord avec ces propositions pour le groupe de huit personnes, le couple et Monsieur Meunier, présent lors de l’assemblée. Le groupe dit vouloir se battre, alors faites moi une offre pour ma part d’une terre dans ce quadrilatère, une offre réelle pour la valeur que cette terre vaut. Ensuite, vous pourrez vous battre, payer les taxes, etc. l’argent sortira maintenant de votre portefeuille à chaque année et vous regarderez votre terre avec le sourire.

Le développement de ces terres offrirait par le fait même la sortie de la rue des Artisans sur la route Tessier, une autre voie d’accès pour ce futur développement. Il faudrait peut-être arrêter de bloquer des choses pour un minorité qui s’arrange pour être partout et crier plus fort que les gens qui sont pour, car beaucoup de personnes ne sont pas allées à cette rencontre par manque de temps et ne pensant pas que l’on cèderait encore devant quelques personnes. Que celles-ci n’ont pas à venir dire aux propriétaires de ces terres ce qu’ils doivent faire et gérer leurs vies pour juste leurs faire plaisir en disant non à aux projets de développement. Pour ce dernier développement, on pourrait le penser comment on le veut, on pourrait y faire quelques choses de bien, de paisible, de pratique, des jardins urbain pour les gens qui veulent faire un potager, juste à vous mettre à vos tables à dessin et soumettre des idées constructives, au lieu d’être fermé comme des huîtres. Certains parlent de GES, les nouveaux résidents qui viendraient s’établir, ils demeurent déjà ailleurs.

Nous sommes en démocratie, chacun a droit à son opinion, sauf que lorsque la vie de ces propriétaires n’est pas respectée et prise en considération, cela devient un peu de la dictature.

Huguette Il y a plus d'un an

Je m'oppose vivement à l'agrandissement du parc industrielle Francois-Leclerc. Pourquoi, une fois de plus, vouloir détruire des terres agricoles, des espaces verts au profits d'un parc industriel déjà très présent dans le décor de notre ville? Nous sommes dans une ère où la protection environnementale est un enjeu important. Ce projet, en plus de détruire nos terres agricoles, favorise la pollution environnementale mais également la pollution sonore et visuelle en plein coeur de notre belle ville ainsi que pour tous les citoyens vivant près de ce futur projet. Nos résidences seront coincées entre ce parc industriel et la 138 déjà très bruyante en lien avec le trafic présent à toute heure du jour. Pourquoi vouloir sacrifier ce beau paysage de notre ville?? Je ne retrouve aucunement dans ce projet ce sur quoi la ville met l'emphase soit l'amélioration de la qualité de vie, la préservation de l'environnement et du patrimoine ainsi que la valorisation des attraits naturels et des paysages d'intérêts. Au contraire, il en résultera assurément une détérioration de la qualité de vie du voisinage sans compter la dévaluation de nos propriétés.

Caroline Lépine Il y a plus d'un an

Prenant connaissance du mémoire de la société "Stefel SEC", qui propose la construction de 3 nouvelles tours à Condominium sur St-Félix, on ne peut que constater une fois de plus, comment les promoteurs sont principalement motivés par l'appât du gain. Les tours de 7 à 9 étages, telles que présentées dans le document, détérioreraient irrémédiablement la qualité de vie des résidents du quartier adjacent. Ces murs en hauteur provoqueraient un bruit continuel pour le voisinage, auraient un impact visuel désastreux et empireraient la problématique de la circulation automobile, avec un parc de stationnements dépassant les 400 véhicules. Le plan d'urbanisme de la VSAD met l'emphase sur l'amélioration de la qualité de vie, la valorisation des attraits naturels et des paysages d’intérêt, et la la préservation de l’environnement et du patrimoine. Ce projet va directement à l'encontre de ces thèmes, pour les résidents du secteur. Sans parler de la dévaluation de leurs propriétés, qui s'ensuivra. Des commerces de proximité ou des maisons en rangées de moins de 3 étages seraient des options bien plus conformes à la vision de la ville, et plus respectueuses de la qualité de vie des citoyens.
Denis Thiboutot

Thibdeni Il y a plus d'un an

@Christian Sasseville
Lors de la séance d'information du 7 septembre dernier à l'hôtel de ville, le maire a déclaré qu'il n'avait pas besoin des revenus de taxes associés aux nouvelles zones d'urbanisation. On peut se demander les raisons qui justifient le dézonage de terres agricoles de grande qualité et toujours en culture. Par ailleurs, selon le plan proposé, les terrains face à l'hôtel de ville seront zonés industriel et non résidentiel, tel que vous le suggérez.

Guy Caron Il y a plus d'un an

Je ne suis pas d’accord avec le développement d’un futur quartier résidentiel à l’est de la rue Joseph Dugal. La ville s’est déjà beaucoup développée au cours des vingt dernières années. La proximité de la nature, le paysage agricole et la tranquillité font le charme de notre merveilleuse municipalité. Je crois que beaucoup de gens demeurant aux limites du futur développement seraient les premiers perdants ( je n’en fais pas parti, mais je les envie !), ils perdraient leurs belles vues d’arrière-cour et leur intimité. De plus, je ne crois pas me tromper en disant qu’une partie de la population s’est appropriée ce champ pour y faire toute sorte d’activités de plein air, surtout en hiver, ( glissade, raquette, ski de fond, marche, motoneige, promenade avec les chiens, on peut aussi y voir différents animaux, etc…). De plus, la vue sur le fleuve lorsqu’on est rendu au bout du champ est superbe. Cela dit, si jamais un quartier résidentiel devait être construit, la bande de terre qui longe la falaise devrait absolument rester la propriété de la ville pour qu’elle puisse y aménager une promenade, un belvédère, un parc ou quelque chose du genre, question de redonner cette parcelle de terre aux citoyens.Elle ne devra pas appartenir seulement à quelques propriétaires privés, comme cela s’est passé au verger au bout de la rue Pierre Couture, qui était un autre superbe endroit avec du potentiel pour en faire un lieu public pour les résidents du secteur.
Et je sais que ce n’est pas du tout la même ampleur, mais s’il y avait du résidentiel à construire, il faudrait commencer par la portion de la route Tessier qui est toujours vacante, la route et les services sont déjà existants. De plus, pour ce qui est du trafic, je suis d’accord qu’il y a présentement des problèmes avec la route 138 à certaines heures et que ce n’est pas agréable, mais on a toujours l’option de contourner par Fossambault et l’autoroute 40, de passer par le parc industriel pour contourner la partie de la 138 qui est problématique ou de passer par le chemin du roy, de la route racette jusqu’au chemin de la butte.
Je suis également en désaccord avec un nouveau développement industriel à l’ouest de Fossambault, également pour une question de beauté, de charme, de tranquillité et de qualité de vie. Le parc industriel est déjà assez grand et je crois que le bien-être d’être résident de la ville de Saint-Augustin-De-Desmaures ne se résume pas uniquement à avoir le compte de taxes le moins élevé possible, à n’importe quel prix. Il faut absolument garder notre caractère rural et paisible , raisons principales pour lesquelles les gens décident de venir s’établir ( ou demeurer) à Saint-Augustin-De-Desmaures.

Jonathan Juneau
Résident depuis 38 ans et provenant d’une famille dont les descendants y vivent en continu depuis l’an 1669

Jonathan Juneau Il y a plus d'un an

Je suis en accord avec le plan d'urbanisme soit d'augmenter l'offre des terrains face à l'hotel de ville et d'ajouter une route à partir de la rue des Artisans en vue de développer ce secteur. La ville a besoin d'augmenter ses revenus de taxes et continuer de réduire sa dette. Le tout va dynamiser notre ville et améliorer du cout l'offre de services qui pourront que s'améliorer avec une plus grande population.

Christian Sasseville Il y a plus d'un an

Bonjour,
si ces enjeux sont réellement importants pour la ville ;
• Améliorer la qualité de vie des résidents
• Favoriser le développement durable
• Aménager le territoire de façon résiliente afin de protéger les biens, les personnes et la qualité de vie des citoyen, le projet de CRGagnon devrait être adapté/arrêté (tours terrasses du séminaire) pourquoi ne pas aménager un parc !!!! Trop de construction =moins de qualité de vie=les gens vont vouloir quitter cette jolie ville..

Rosie Il y a plus d'un an

J'ai pris connaissance de l'ensemble des documents et j'ai participé à la séance d'information du 14 octobre. Je vais commenter sur deux points: l'expansion du territoire bâti et la conservation du lac. Même si les six orientations de développement proposées respectent chacune les principes du développement durable, c'est une autre histoire lorsque vient le moment de tout concilier pour réaliser un développement concret; il y a des gagnants et des perdants. D'après les cartes en annexe du PU et la présentation des urbanistes, on s'attend à accueillir quelques milliers de citoyens de plus au cours des prochaines années, mais il n'y a plus de territoire disponible pour la construction de maisons. D'autre part, le parc industriel est complet. Pour pouvoir disposer de nouveaux terrains pour le développement, on propose de demander à la commission métropolitaine de dézoner des terres agricoles. Une portion serait dézonée du côté ouest de la route de Fossambault en allant vers le village, pour accueillir plus d'entreprises, et une autre serait dézonée entre la route Tessier et la rue Joseph-Dugal, pour accueillir du domiciliaire. Je comprends que pour étendre le périmètre urbain, on ne peut qu'ajouter du territoire bordant des zones déjà développées. Nonobstant cela, je considère qu'en suivant une logique de croissance soutenue illimitée, on va tuer ce qui fait la valeur de Saint-Augustin: un territoire avec un paysage dégagé, un climat bucolique, où la nature et l'agriculture semblent cohabiter harmonieusement avec l'urbain et l'industriel. Qui plus est, j'ai appris durant la séance d'informations que les agriculteurs n'ont même pas été consultés; ce seraient les grands perdants de notre développement. Nous avons déjà vu ce qui se passe quand on laisse les promoteurs faire à leur guise, dans la zone du campus. Avec l'érection des tours à condos, nous constatons déjà des problèmes de circulation, d'infrastructures et de sécurité routière, sans oublier la dégradation du paysage et l'absence de petits commerces de proximité, qui forcent au déplacement en voiture. Avons-nous besoin de grossir davantage ? Le maire nous dit régulièrement que le domiciliaire ne rapporte rien à la Ville; il ne fait que gonfler notre quote part à l'agglomération. L'industriel est déjà fort développé. Nos finances sont redevenues bonnes, avec un gros surplus accumulé. Que voulons-nous de plus ? Je propose que nous ayons le courage, comme communauté, de cesser le développement tout azimut et dégradant pour conserver nos acquis. Cela s'est déjà fait dans d'autres communautés avec succès, notamment à Sillery dans le passé, et plus récemment à l'Ancienne-Lorette, enclavée dans Québec, qui n'a plus de nouveaux terrains disponibles pour construire.
Pour ce qui est du lac, son état actuel provient de la façon dont nous avons développé le territoire sur son bassin versant, et son avenir est lié à la façon dont nous allons continuer. Cela fait déjà 35 ans que le lac a dépassé sa capacité de s'adapter à une modification de son territoire (maximum de 10% de territoire imperméabilisé; nous sommes actuellement à plus de 30%). Dans le secteur nord, pour régler la problématique des apports excessifs en éléments nutritifs provenant des fosses septiques, on a dû payer le gros prix pour mettre en place un réseau d'égout domestique. L'ancienne administration a alors voté un lotissement minimal de 4000 mètres carrés (très faible densification) pour éviter de dégrader davantage la situation, selon la recommandation du MAM et du MELCC. Or, l'administration actuelle, suite aux pressions de propriétaires fonciers, a proposé de réduire le lotissement à 1250 mètres carrés, ce qui permettrait la construction d'une trentaine d'habitations supplémentaires dans ce secteur. Mais si la Ville veut être équitable et cohérente dans son développement, il faudrait éventuellement étendre ce lotissement dans tout le bassin, notamment les terrains vacants du secteur sud. Va-t-on continuer ainsi jusqu'à développer le dernier mètre carré disponible dans le bassin versant ? Nous pourrons ainsi accueillir plus de citoyens, mais dans un milieu dégradé. De plus, l'ensemble des citoyens demeurant dans le bassin auront ensuite à composer avec l'imposition d'une taxe de secteur pour refaire tout le réseau de gestion des eaux pluviales et nettoyer le lac, encore et encore. Est-ce vraiment le milieu de vie que nous souhaitons ? Est-ce que plus de développement signifie plus de bien-être à Saint-Augustin, ou plus de frais et de contraintes de toutes sortes générés par une dégradation de notre territoire ?
J'aimerais que nous ayons le courage de dire "C'est assez! Faisons mieux plutôt que plus avec notre milieu de vie". Même si un terrain appartient au privé, le paysage, lui, appartient au collectif.

Louis Désilets

Louis Désilets Il y a plus de 2 années
Dernière mise à jour de la page: 22 avril 2024, 10h41