Consultation sur le plan d'urbanisme

Bonjour,
Le projet du plan d'urbanisme 2022-2032 tel que présenté resprésente une vision dépassée de l'urbanisme, misant seulement sur le développement de terrains résidentiels et industriels sans tenir compte de la qualité de vie des résidents et sans vision d'ensemble. Nous sommes en présence d'un plan d'urbanisme ne mettant pas de l'avant la réalité des résidents actuels de Saint-Augustin-de-Desmaures.

Tout d'abord, il est proposé dans le secteur Centre de prolonger (pour une 3e zone) le parc industriel au coeur du secteur, près des écoles et du secteur résidentiel, tout en dézonant un secteur agricole du grande qualité. Cela vient à l'encontre de l'orientation 2, objectif 2 du plan qui spécifie que la ville souhaite "examiner et développer les potentiels de la filière agricole dans une perspective de positionnement et de mise en valeur de la ville". Il fait donc non sens de développer des industries à proximité et au Centre du coeur du secteur.

De plus, il est abbérant de proposer de développer un secteur résidentiel sur les terres agricoles entre la rue Tessier, 138 et Jean-Juneau. Dans un premier temps, le plan souhaite, par ce développement, améliorer circulation routière de la route 138. Toutefois, le tracé actuel des rues proposées joint le secteur de la rue des Artisans vers le chemin du Roy, chemin de la Butte. Toutefois, les automobilistes qui circulent sur la route 138 proviennent de l'autoroute 40, de Fossambault ou de Neuville, se dirigent vers Québec, ce qui n'améliorera pas la circulation car les gens continueront d'utiliser le tracé actuel. Il est présentement possible de passer par le parc industriel pour éviter d'être sur la route 138 et ce chemin n'est pas utilisé par les automobiliste. Cela n'améliore donc pas la fluidité du secteur. Installer des lumières intelligentes permettant d'analyser le traffic et adapter les lumières au coin de la 138/chemin de Fossambault et au coin de la 138 et rue Tessier serait une solution interessante à envisager. De plus, obliger les poids lourds à circuler dans le parc industriel serait une autre option. Améliorer le transport en commun dans le secteur permet aussi d'éviter du traffic. La mise en place d'un système de covoiturage organisé et efficace serait une voie de solution. Toutes les études en transport le disent, plus on construit des routes, plus cela favorise l'étalement urbain. Les routes règlent peut être le problème pour quelques années mais après 5 ans, la situation revient la même. Un carrefour giratoire pourrait être envisagé au coin de la 138 et Fossambault.

De plus, les citoyens de Saint-Augustin-de-Desmaures choisissent d'y vivre pour sa qualité de vie, sa proximité avec la nature et pour la beauté du paysage. Avec le développement résidentiel proposé, on vient favoriser l'étalement urbain de la Ville de Québec au détriment de nos terres agricoles. La terre agricole entre Tessier et Jean-Juneau est une terre de très grande qualité, toujours en utilisation actuellement. Les terres agricoles du Québec les plus fertiles sont situés au large du fleuve Saint-Laurent. Il serait abbérant de permettre le développement résidentiel et industriel dans cette zone agricole riche. La densification urbaine peut très bien être améliorée à Québec. La ville de Neuville s'est positionnée dernièrement pour le maintien de leurs terres agricoles et de la qualité de vie et évitant de développer davantage des secteurs résidentiels au détriment des terres agricoles donc il est possible pour la Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures d'aller dans le même sens.

Il est décevant également que la majorité des conseillers municipaux se sont déjà positionné le 6 juillet dernier pour effectuer les démarches requises pour dézoner les différentes zones agricoles sans tenir compte de l'avis des citoyens, sachant que la période de consultation des citoyens avait lieu du 6 au 29 octobre (Simard, Brulotte, LeBrasseur, Palmaerst) Le maire Juneau s'est abstenu lors de ce vote ayant un intérêt indirectement ou directement lié à cette décision.

Afin de faire un plan d'urbanisme innovant, il faut mettre au coeur des priorités la qualité de vie des résidents. Nous choisissont de vivre à Saint-Augustin-de-Desmaures pour sa beauté des paysages, sa qualité de l'environnement (parcs, boisés, sentiers, lac, fleuve, agriculture), son histoire et patrimoine, son positionnement en agriculture (station agronomique de l'Université Laval, la Cité agricole), ses écoles de proximité. Continuer à développer des sentiers, des parcs, mettre en valeur ses boisées, revitaliser le Lac Saint-Augustin, pistes cyclables devraient être les priorités au plan d'urbanisme que le développement de terrain industriels et résidentiels favorisant l'étalement urbain au profit des grandes entreprises et des constructeurs. Laissons le développement industriel et résidentiel à la Ville de Québec afin de préserver nos terres.

Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec les commentaires exprimés. Les analyses sont excellentes.
Le projet, tel qu'il est , ne passe pas. Il n'y a pas de vision innovante. On reste encore dans la même mouvance : dézonage agricole pour construire du résidentiel ou industriel. Dans 10 ans on recommencera encore car nous n'aurons plus de terrain disponible. On arrête quand. Pourquoi pas maintenant ? VSAD est en bonne position financière ( 8 millions de surplus cette année sans la vente de terrain ) plus les 20 millions de Québec. Par la suite nous ferons des projets en fonction des moyens de la Ville. Se faisant nous garderons une ville innovante plus verte, plus écoresponsable où il fait bon vivre. Par le fait même, elle prendra de la valeur.
Comme le soulignait un commentaire , pour le développement résidentiel et ainsi diminuer l'étalement urbain, il y a toute la zone autour du terminal du tramway.
Concernant l'ajout de centres commerciaux dans le secteur est, il y en a déjà un agonisant depuis des années. Une bâtisse triste et vide. Au début 1990, il y en avait entre autre une boulangerie. Ce n'était pas rentable car pas sur le circuit de consommation des jeunes familles. La clientèle a changé avec les nombreux retraités. Un essai pour de nouveaux petits commerces peut être tenté .
De là à ajouter deux autres petits centres....La Ville pourrait racheter ces deux terrains pour ajouter un bâtiment culturel ( bibliothèque, salle de musique, salle de jeu de société, atelier d'art, bricolage....)
Le financement pourrait se faire à partir du 20 millions que nous doit Québec ( moitié est moitié avec Saint Augustin village ).
Pour celui sur Saint Félix : une garderie ? ou autoriser une série de petites maisons en rangée ?
Ma dernière remarque : je n'ai rien lu concernant du logement social. Un oubli ?
Enfin , j'ai compris que VSAD autorisera la construction de deux tours : École Vision et Pavillon Rédemptoristes. J'espère que vous limiterez la hauteur et la surface au sol et que vous augmenterez le % de couvert forestier et végétal.
Je terminerai en disant moi aussi : osons innover.

Une priorité : préserver le caractère singulier de la ville, soit préserver autant que possible les zones agricoles et forestières, revenir à une densification faible ou moyenne dans les secteurs résidentiels actuels ou futurs, cesser l’expansion du parc industriel et valoriser lac et fleuve.


S’il doit y avoir une densification élevée pour répondre aux besoins de l’agglomération urbaine, celle-ci devrait se faire dans les centres urbains ou tout près et, surtout, dans l’environnement immédiat d’excellents services de transport en commun (ce qui n’est pas le cas à court, moyen ou long terme à St-Augustin).

Pour une densification plus légère, le logement d’appoint ou générationnel, la transformation du bâti et le resserrement du lotissement sont à privilégier.


S’il fallait empiéter sur des terres agricoles, il faudrait le justifier par un réel besoin et en tirer le maximum de profits. Ainsi, la zone prévue pour un agrandissement du parc industriel devrait céder la place à un développement résidentiel léger dans un quadrilatère bordée d’une rue collectrice à l’ouest qui relierait la route 138 à la bretelle de l’autoroute 40. Située près du centre multifonctionnel, des zones scolaires ou culturelles et d’un parc linéaire projeté, cette zone serait idéale pour les jeunes familles. Elle le serait aussi pour des travailleurs du parc industriel situé à distance de marche. La voie de contournement à l’ouest du nouveau secteur rendrait la traverse de la route 138 vers les écoles plus sécuritaire, désengorgerait grandement l’intersection problématique de la route 367 et redonnerait plus de calme et de charme à la zone patrimoniale située aux abords. Cette zone serait à privilégier à celle projetée le long de la rue Tessier qui offre peu de voies de sortie vers les artères urbaines et qui affecterait une plus grande superficie de terres agricoles.


En ce qui concerne le secteur commercial, il est à noter que, dans le tableau des compatibilités d’usage présenté, le commercial exclut le résidentiel et vice et versa. Pourtant, on nous propose deux nouvelles zones commerciales enclavées dans un secteur résidentiel!!! L’une, dans une rue dont la quiétude fait des envieux, est sûrement non pertinente et vraiment incompatible avec le CHSLD situé en face. La deuxième, située au coeur d’un projet de tours d’habitation, qui avait ces particularités attractives d’être exempt de commerces et d’être entouré d’espaces verdoyants et calmes, déplaira sans doute aux résidents immédiats.


Toutefois, s’il y avait une réelle demande de petits commerces de proximité dans cet environnement, les actuelles zones commerciales de la rue St-Félix et de l’Hétrière devraient y répondre pour plusieurs années à venir. À ce jour, des commerçants ont quitté ces zones ou ne sont même pas intéressés à s’y installer. Les deux nouvelles zones projetées risqueraient bien de rester terrains vacants pour une autre décennie.


Enfin, la ville devrait compenser toute densification du bâti, résidentiel, commercial ou industriel, récente ou future, par la préservation ou l’aménagement d’espaces verts. Elle devrait aussi proposer des pistes cyclables et sentiers piétonniers qui relieraient entre eux les parcs, pôles aquatiques, récréatifs et communautaires.

Bonjour,
Je serai brève. Avec son plan d'urbanisme, la Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures se fond dans le moule trop longtemps exploité de la réduction des terres agricoles au profit du développement résidentiel. Pourquoi ne pas faire autrement ? À l'heure des changements climatiques, les terres cultivables sont notre plus grande richesse. Qu'elles soient au coeur de la ville les rendent d'autant plus précieuses. En plus d'être cultivées, elles pourraient être utilisées de différentes façons: parcelles de jardins communautaires, pâturage (c'est si reposant de voir des animaux), petits boisés favorisant la bio-diversité, etc. Osons innover.
Geneviève Auger

Bonjour,
j'abonde dans le sens de plusieurs commentaires contre l'utilisation des terres agricoles pour la construction de résidences. Il s'agirait d'une faute au point de vue environnemental ainsi que pour la qualité de vie des citoyens de Saint-Augustin. En effet, il me semble optimiste de vouloir poursuivre le développement résidentiel sur une très grande superficie (Champs enclavés entre Jean-Juneau et Tessier) sans altérer la qualité de vie du secteur. Le réseau routier est de loin inadéquat pour accueillir plusieurs nouvelles résidences.

Consultation citoyenne sur le projet d plan d’urbanisme 

A qui de droit

Je n’ai pas l’habitude d’exprimer mon opinion quant à un projet de plan d’urbanisme  ni même pour ce qui est des décisions de nos représentants à l’hôtel de ville. J’ai toujours suivi les débats municipaux sans trop m’impliquer, de loin , puisque généralement satisfaite de vos décisions.

Aujourd’hui cependant,  je tiens à m’opposer fermement à ce plan d’urbanisation visant la réduction des terres agricoles de notre territoire au profit d’un projet de développement domiciliaire . Car c’est bien de ce dont il s’agit n’est-ce pas  ?  
Je suis en total désaccord avec «  l’intention de procéder à l’agrandissement du périmètre d’urbanisation à des fins de développement résidentiel en établissant une affectation du sol distincte pour ce secteur.(sic ) L’agrandissement du périmètre d’urbanisme permettrait un dynamisme renouvelé.  ». Permettez moi d’en douter. Je crois plutôt que cela causera un accroissement de la circulation routière sur nos routes déjà bien encombrées.
Nous sommes en 2021 , il serait grand temps de s’occuper et de se préoccuper de notre environnement. Pourquoi nos représentants municipaux ne feraient-ils pas preuve de vision à long terme ? Pourquoi ne feraient-ils pas la promotion d’un milieu de vie en harmonie avec la nature ? Nous avons la chance de vivre dans une ville magnifique en bordure du fleuve avec encore de beaux grands espaces de terres cultivables. Que faisons-nous ?  Nous les dépeçons, quelques hectares par ici, quelques hectares par là.  Les temps changent , il faut plutôt sauver chaque parcelle de ces précieuses terres nourricières plutôt que de les morceler.

Je suis actuellement propriétaire d’un condo dans les Boisées de Seminaire 1. J’y habite depuis plus de onze ans. Je me doutais bien que les constructeurs, entrepreneurs et promoteurs n’en resteraient pas là.  Combien d’autres constructions de condos faudra-t-il pour que les infrastructures existantes deviennent périmées ou ne suffisent plus à la tâche ?  L’eau potable n’est plus cette ressource inépuisable.

J’aimerais que ma ville innove en matière de protection de l’environnement.
J’aimerais que ma ville fasse l’envie des citoyens d’autres villes pour sa qualité de vie.
J’aimerais que ma ville fasse preuve de créativité en matière de développement durable.
J’aimerais que ma ville soit fière de ce qu’elle est, c’est à dire distincte de par son caractère agricole et urbain.
Denise Gaudreau et André Paradis

Le saccage des terres agricoles de Saint-Augustin-de-Desmaures
Après avoir lu attentivement le projet de plan d’urbanisme proposé par la ville de Saint-Augustin-de-Desmaures. Après avoir participé aux deux assemblées publiques d’information organisées par la ville les 14 et 21 octobre, nous tenons à vous signifier, par la présente, notre plus vive opposition au projet que vous projetez.
Contrairement à ce que prétend la ville, le présent projet de plan d’urbanisme n’est pas tourné vers l’avenir, mais plutôt vers le passé. Un passé malheureusement encore trop présent dans des dizaines de municipalités québécoises. Avec ce plan d’urbanisme, vous faites la promotion d’une pratique de développement qui n’a plus aujourd’hui sa raison d’être. Vous mettez de l’avant une pratique extrêmement déplorable qui repose, essentiellement sur le pavage de terres agricoles de grande qualité pour répondre aux pressions des promoteurs et garnir les coffres de la municipalité.
Solution de facilité, s’il en est une, cette manière de faire pose plusieurs problèmes en regard des nouvelles réalités environnementales et sociales du 21e siècle.
Essentiellement, par paresse d’esprit ou par manque d’imagination et de créativité, vous projetez aujourd’hui de modifier l’actuel règlement d’urbanisme, pour permettre la construction résidentielle intensive sur toutes les terres agricoles situées à l’ouest de la route Tessier et du Chemin du Roy. Somme toute, vous voulez sacrifier ces 115 hectares de terres de catégorie A-1, parmi les meilleures au Québec, pour permettre la construction de dizaines ou de centaines d’unités d’habitation, sans égard à la destruction de ce milieu agricole protégé depuis l’adoption, fin des années 70, de la loi sur la protection du territoire agricole.
Si le gouvernement de René Lévesque a choisi d’intervenir pour protéger nos bonnes terres agricoles c’était précisément pour les mettre à l’abri des spéculateurs et des administrateurs municipaux à courte vue. Ceux-là mêmes qui croient que le développement résidentiel intensif, et surtout à n’importe quel prix, est la solution à tous leurs problèmes financiers.
Comme administrateurs d’un bien collectif, la terre, léguée par nos ancêtres, que faites-vous de l’autosuffisance alimentaire? Que faites-vous de la nécessité de préserver nos ressources agricoles? Comment pouvez-vous envisager de détruire un patrimoine agricole cultivable et cultivé depuis des générations comme s’il s’agissait d’une simple terre de roches sans utilité?
Comme vous le savez, au Québec, la destruction des terres agricoles se poursuit et s’accélère à vitesse grand V sous la pression des promoteurs ou de sociétés anonymes qui ne cessent de faire pression sur les agriculteurs eux-mêmes et surtout sur les élus municipaux. Voulez-vous vraiment faire partie du « sinistre club des maires et des conseillers qui auront sur la conscience la destruction du patrimoine agricole québécois?
D’ailleurs, qui avez-vous consulté pour choisir la voie du développement résidentiel « sauvage? » Croyez-vous vraiment que les résidents de Saint-Augustin-de-Desmaures réclament ce genre de développement? Croyez-vous sincèrement que les résidents de Saint-Augustin-de-Desmaures ont un quelconque avantage à tirer de la destruction de cet îlot de verdure qui améliore la qualité de vie et la qualité environnementale de notre municipalité?
Que faites-vous de la qualité de vie des citoyens de Saint-Augustin-de-Desmaures qui ont choisi de s’établir ici précisément à cause du caractère agricole et rural de notre municipalité?
Lorsqu’on vous demande pourquoi vous projetez de saccager de si belles terres agricoles, contre la volonté des agriculteurs, de l’UPA, de la CPTAQ et des instances régionales, vos arguments sont d’une simplicité désarmante qui traduit très bien un manque d’imagination.
Essentiellement, vous nous dites que la municipalité n’a plus d’espace pour accueillir de nouveaux résidents en quête d’une demeure ou s’établir. Ces gens se plaindraient de devoir s’éloigner jusqu’à Saint-Catherine de la Jacques-Cartier ou pire vers Pont-Rouge pour se faire construire une résidence.
Excusez-moi, mais en quoi est-ce le problème des gens de Saint-Augustin-de-Desmaures, si des personnes qui n’habitent pas ici, à qui vous ne devez absolument rien et qui n’ont aucun droit acquis ne veulent pas s’éloigner de Québec pour y construire maison et assurer leur descendance?
Vous préférez pénaliser les contribuables de Saint-Augustin-de-Desmaures en leur imposant un développement domiciliaire qui va à l’encontre de leur bien-être et de leur choix de vie. Un développement qui va provoquer son lot des désagréments et de problèmes.
Aggravation de problèmes de circulation
Il faut être naïf ou de mauvaise foi pour croire, ou pire encore prétendre, que la construction de dizaines ou de centaines d’unités d’habitation n’aura pas de conséquences sur les problèmes de circulation déjà criants qui affligent notre municipalité.
Nous savons tous que le propre des humains, dans ce cas-ci des élus municipaux, c’est trop souvent de répéter inlassablement les mêmes erreurs en croyant que les mêmes gestes ne donneront pas les mêmes résultats. Malheureusement, comme dirait le proverbe « la seule chose à faire quand on est rendu au fond du trou…c’est de cesser de creuser. »
Il faut savoir, au minimum, apprendre de ses erreurs. Dans le cas de Saint-Augustin-de-Desmaures, on a permis la construction de dizaines de résidences dans l’ouest de la municipalité, dans le secteur de la rue du Brome, notamment, sans envisager les sérieux problèmes de circulation que cela provoquait. Par négligence ou incompétence, on n’a prévu aucune voie d’évacuation vers l’autoroute 40, aucune voie de contournement susceptible d’alléger la circulation sur la route 138. Tout ce qui comptait c’était de délivrer des permis de construction, de densifier les habitations et de récolter des taxes foncières. Résultat: les problèmes de circulation sur la route 138 ont atteint leur paroxysme et la municipalité ne sait plus comment résoudre un problème qu’elle a elle-même créé.
Aujourd’hui, triste constat, la municipalité s’apprête à répéter les mêmes erreurs en choisissant de développer sans limites le secteur agricole protégé situé entre la route Tessier, le Chemin du Roy et le secteur centre de la municipalité.
Comment imaginer, à moins de croire aux licornes, que l’ajout de dizaines, voire de centaines d’unités d’habitations, n’aura pas d’impact sur les problèmes de circulation vécus quotidiennement dans notre municipalité.
L’ajout d’une rue permettant de relier la rue des artisans à la route Tessier/Rang de la Butte peut séduire bien des résidents du secteur centre qui peinent à se rendre et à revenir du travail matin et soir. Mais attention, tout cela n’est que mirage. Car si vous ajoutez des dizaines et des centaines de véhicules dans nos rues, vous augmenterez forcément la congestion routière en direction est.
Pas besoin d’être un prix Nobel pour saisir l’équation suivante : plus de maisons= plus de véhicules= plus de déplacements= plus de problèmes de circulation= plus de pollution= plus de problèmes de santé.
Éliminer le poumon agricole de notre municipalité viendra fatalement augmenter les gaz à effet de serre (GES) et affectera la qualité de l’air que l’on respire.
L’ajout d’un grand nombre d’habitations à l’ouest de la route Tessier et du Chemin du Roy aura aussi pour effet de surcharger au maximum le réseau pluvial et le réseau sanitaire. Sans parler, bien sûr, de la pression considérable qui sera exercée sur le réseau d’alimentation en eau potable de la municipalité. La sécheresse de l’été dernier nous a montré toutes les limites de ce réseau d’alimentation en eau potable, qui avec le réchauffement climatique sera mis à dure épreuve.
Un plan d’urbanisme doté d’une vision strictement utilitariste
Une ville c’est d’abord un milieu de vie. Un endroit qui grouille d’activités et qui favorise l’échange entre citoyens et l’expression culturelle sous toutes ses formes.
Dans ce plan d’urbanisme strictement utilitariste qui est proposé par l’actuel conseil municipal, on ne parle pas de culture et d’équipements culturels. En fait, la culture n’est en aucune manière une priorité. Depuis que les élus ont choisi de démolir la seule salle de spectacle de la municipalité, le centre Jean-Marie-Roy, un équipement de grande qualité qui permettait la tenue de manifestations culturelles comme la présentation de pièces de théâtre ou de spectacles de toutes natures, la municipalité est devenue un « désert culturel. » Comme si les résidents de la municipalité de Saint-Augustin-de-Desmaures n’avaient aucun intérêt pour la culture. Comme si les enfants, les adolescents et les adultes d’ici n’avaient pas droit, eux aussi, comme c’est le cas dans la majorité des villes environnantes, a un lieu de diffusion culturelle digne de ce nom. Ici, la culture n’est pas une priorité et ce n’est pas le projet de plan d’urbanisme qui va changer les choses. Comme si notre municipalité n’était devenue, à toutes fins utiles, qu’un vaste dortoir de 20,000 habitants. Et rien dans ce plan d’urbanisme n’est prévu pour stimuler la vie communautaire et permettre aux citoyens de mettre en commun leur créativité.
Sur le plan des loisirs, sans l’excellente initiative de l’ancienne administration municipale, Saint-Augustin-de-Desmaures ne serait pas aujourd’hui dotée de piscines et de patinoires intérieures qui font le bonheur des sportifs et des familles.
Obsédée par le paiement de la dette, l’administration municipale en est venue à croire que la seule voie à suivre c’était de développer au maximum le secteur domiciliaire et industriel, sans égard au mieux-être de sa population. En ce sens, l’agrandissement du parc industriel, source très importante de revenus, est aujourd’hui devenu un autre mirage. Cette course sans fin relève de l’absurde, car au final, quand on aura gaspillé toutes les bonnes terres agricoles qui longent la route de Fossambault pour y implanter des usines bruyantes et polluantes, quand on aura augmenté la circulation des camions et des véhicules de toutes sortes, quand on aura défiguré le tissu urbain avec des entrepôts, il faudra bien se rendre à l’évidence. Quand c’est plein, c’est plein. L’ajout d’usines a une limite, il faut savoir s’y résigner.
Il faut surtout savoir choisir le bien-être des résidents.
Si une municipalité c’est d’abord un milieu de vie, les questions que nous devrions nous poser sont les suivantes: en quoi ce plan d’urbanisme axé uniquement sur la course au développement résidentiel et industriel va-t-il améliorer ou dégrader notre milieu de vie et en fin de compte affecter notre vie de tous les jours? Comme résidents, quel intérêt avons-nous à souscrire à cette démarche? Quel bien-être va-t-on en retirer et qui d’entre nous, outre les promoteurs immobiliers, a réclamé ce virage à 180 degrés vers l’asphaltage des espaces verts de notre municipalité.
Destruction d’un corridor faunique
Dans sa volonté de « dézoner » les terres agricoles situées à l’ouest de la route Tessier et du Chemin du Roy, la municipalité n’a jamais proposé d’utiliser une partie de ces espaces pour aménager des espaces verts d’envergure, des parcs urbains de qualité, dotés de sentiers de marche, de pistes cyclables et d’équipement de loisir. Aucun projet de cette nature ne figure dans le projet de plan d’urbanisme. Pourtant, le potentiel communautaire de cet espace saute aux yeux.
En asphaltant ces espaces, on s’apprête également à détruire un corridor faunique par lequel transite une importante concentration d’animaux sauvages. Chevreuils, belettes, hermines, moufettes, renards et autres. Ces terres agricoles sont aussi le refuge d’une quantité phénoménale d’oiseaux migrateurs, qui, chaque année, s’y arrêtent pour se nourrir et se reposer.
Le plan d’urbanisme qui est devant nous sent la commande politique. À la veille d’élections municipales cruciales pour notre avenir, nous devons interroger nos élus et ceux qui souhaitent les remplacer. Exiger d’eux la mise au rancart de ce projet de plan d’urbanisme dépassé. À l’heure des choix, nous méritons beaucoup mieux.
Denis Guénette
Judith Mainguy

Bonjour,
Concernant les tours sur la rue Lionel-Groulx, j'aimerais que vous tentiez de convaincre le promoteur de construire de nouvelles tours d'environ 6 étages (la moitié de celles actuelles) avec des petits commerces de proximité au premier étage de chacune des tours à construire. Il faudrait également aller au Campanille voir les commerces qui fonctionnent bien afin que ceux qui viendront puissent être rentables.
Cordialement
Richard Haince

Sujet : Moratoire sur la construction dans le secteur des campus.
Bonjour, je désire vous transmettre mes inquiétudes. Il y a deux situations particulières que je désire souligner à ce sujet :
1) Notre capacité en eau potable, s'il y avait de nouvelles constructions : déjà je remarque un peu moins de pression d'eau chez moi, depuis mon arrivée il y a 13 ans.
2) La circulation est déjà intense sur l'Hétrière pour pouvoir sortir et revenir à nos rues. L'augmentation de voitures, suite à de nouvelles constructions dans notre secteur (condos, condos locatifs, etc.) est trèstrès marquée.
Les travaux municipaux font dévier la circulation automobile dans nos rues, exemple rue de la Sente, qui n'est pas très large. Bien sûr, cela est d'une façon temporaire, mais il devient difficile d'entrer et de sortir de notre cour.
Dans le but d'être lu et entendu, je vous fais part de mes meilleures salutations.
Jacques Béland

« Les résidents du Secteur Centre disposeraient donc d’une alternative pour rejoindre le réseau routier supérieur par le chemin du lac, dorénavant plus accessible ».(p.40)
Dans l’état actuel du chemin du lac, la volonté de diriger la circulation provenant du va-et-vient urbain des secteurs Centre et Sud pour décongestionner la 138 et rue de l’Hêtrière, seulement dans le but de faciliter l’accès à l’autoroute 40, va vite devenir une congestion routière et nuire au secteur. C’est un pensez-y bien!
De plus, il serait peut-être envisageable de déterminer des voies réservées aux heures de pointe, là où le débit véhiculaire le requiert.

Le secteur Nord du lac est loin de:
« comprendre des rues «conviviales », c’est-à-dire accessibles, sécuritaires, confortables pour tous (notamment les usagers vulnérables), en toutes saisons, et adaptées au contexte urbain dans lequel elles se situent ». Il serait opportun d’envisager et prévoir des rues normalisées dans ce secteur.

Faciliter et encadrer le jeu libre dans les rues résidentielles ????
Difficilement applicable pour les enfants du secteur Nord, tant et aussi longtemps que les rues ne sont pas normalisées (sans asphalte, trottoir, aire de stationnement, etc...).

Bonjour,
Je voudrais aujourd'hui formuler quelques commentaires suite à la consultation tenue hier au Centre communautaire, rue Lionel-Groulx.
Je demeure dans une des tours à condos de CR Gagnon, située au 4915 Lionel-Groulx.
Je tire les conclusions suivantes des interventions que j'ai entendues à la période de questions:
- Les pétitionnistes des Terrasse et des Jardins du Séminaire ne réclament pas comme tel la construction de nouvelles tours à condos sur les terrains de CR Gagnon, ils demandent plutôt que n'y soient pas installés des commerces ( surtout ceux qui risquent d'amener une circulation automobile additionnelle ou d'occasionner des bruits à toute heure du jour) ;
- Les gens ne souhaitent pas , non plus, l'ajout important de condos sur le site de Microtec zoné commercial;
- Ne pourrait-on pas envisager d'autoriser la construction de plus petites tours à condos sur les terrains de CR Gagnon, si vraiment nécessaire ? ;
- Par ailleurs, si les gens veulent rester conséquents, surtout à notre époque où nous parlons de plus en plus d'environnement et de GES, il faudrait être en mesure de recevoir de petits commerces de proximité ( épicerie, salon de coiffure, bibliothèque, etc.) qui nous éviterait de prendre nos voitures à tout moment ; notez par ailleurs que les tours actuelles de CR Gagnon ne facilitent pas l'installation de bornes électriques pour les voitures;
- Finalement il manque à mon avis de vrais espaces verts dans le secteur car actuellement seuls les chiens peuvent profiter de la verdure entourant les tours à condos .
Toutes ces questions font à mon avis partie d'une meilleur qualité de vie dans le secteur.
Merci de votre attention
Jacques Lafontaine
4915 rue Lionel-Groulx

VSAD : UNE PRÉDATRICE DE TERRES AGRICOLES

J’ai pris connaissance du projet de Plan d’Urbanisme adopté le 30 août dernier à la VSAD et participé à la rencontre de consultation du 14 octobre dernier.
J’en suis ressorti stupéfait! Ce projet d’expansion résidentielle et industrielle, sur des terres agricoles protégées depuis l’adoption de la LPTAA, en 1978, met
en cause une des grandes spécificités de notre municipalité : VSAD est une municipalité rurale où il fait bon vivre.
On sacrifiera des terres agricoles de qualité supérieure pour répondre aux besoins des promoteurs résidentielles et industrielles qui ne trouvent plus suffisamment
de terrains à construire! Horreur!
Les terres agricoles protégées par la loi doivent être considérées comme un actif essentiel et collectif. Elles sont, tant aujourd’hui que dans le futur, essentielles
Pour assurer la sécurité alimentaire de la population du Québec.
La récente pandémie à très bien démontré la grande fragilité des liens d’approvisionnement de nos biens et l’importance d’une production locale. Dans 15-20-25 ans,
les visées par ce projet pourraient très bien être consacrées à une agriculture de proximité alimentant les humains et non plus des vaches laitières comme présentement.
VSAD est de plus au prise avec de graves problèmes de congestion sur la 138 et croit dur comme fer régler le problème en implantant toujours plus de résidences et
d’industries!!
Assistons-nous à un retour de la folie du développement des années 70?
VSAD doit réviser son projet et donner la primauté à la protection et au développement de la qualité du milieu de vie de ces concitoyens et du mieux être.
VSAD doit offrir aux développeurs les terrains vacants de son territoire et par la suite les orienter vers le site du futur terminal du tramway. Les terres agricoles
protégées sont un bien collectif national.
VSAD DOIT AGIR AVEC RESPONSABILITÉ ET DISCERNEMENT.
IL EST TEMPS DE CHANGER DE MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT, PAS UNE VISION DES ANNÉES 60!
VSAD AURAS-TU LE COURAGE DE DÉVELOPPER UNE VISON D’AVENIR AUDACIEUSE QUI PRENDRA EN COMPTE LES CHANGEMENTS DANS NOTRE SOCIÉTÉ
ET LES ATTENTES DE TES CONCITOYENS-NES?

Jacques Landry, résident depuis 41 ans

Bonjour,

J’étais présente à la rencontre de consultation de la population du 21 octobre sur la nouvelle affectation du sol commercial proposée en bordure des rues St-Felix, Lionel-Groulx et Clément-Lockquell.

J’habite un des condos du 4905 Lionel-Groulx et j’appuie fortement l’arrêt de développement de nouvelles tours de condos en raison d’une trop grande densification. Effectivement, il y a énormément de circulation automobile dans les rues avoisinantes. Je suis également en faveur d’apparition de petits commerces de quartier.

J’appuie également une des suggestions d’ajouter des arts et de la culture au quartier. Je crois qu’il serait possible de joindre arts et culture à petits commerces en aménageant un parc jardins de quartier accueillant des chemins piétonniers pour promenade à pied bordés d’arbustes et de jardins de fleurs, bancs, tables à pique-nique, petit chapiteau permanent, fontaine d’eau, gradins naturels en pelouse.

Ce parc pourrait avoir comme vocation de célébrer le respect de la nature, le bien-être et la détente. Il pourrait accueillir des expositions éphémères d’artistes et d’artisans, des expositions de papillons, volières d’oiseaux. Il pourrait également accueillir des prestations de musique classique à l’heure du brunch ou du thé, des lectures de poésie ou de théâtre à petite échelle la fin de semaine.

Ce parc pourrait être bordé de petits commerces en tout respect de sa vocation comme une pâtisserie, une brûlerie, une crèmerie, un café, un endroit de dégustation de thé, de tisanes, de jus de fruits ou de smoothies, un fleuriste ou une fruiterie à petite échelle. Ce parc pourrait aussi accueillir des parties de pétanque improvisées au pied des grands arbres.

Cette proposition favoriserait la vie de quartier de ce secteur.

Projet de 300 logements sur le terrain 'Microtec'

Appui pour revitaliser le terrain. Opposition du projet de tours. Un bâtiment de plusieurs étages n'est pas du tout un atout pour la ville et un catastrophe pour les résidents autour. Un projet de maisons sera mieux. En fait la seule chose acceptable sera des logements (2 étages) ou un parc.

Bonjour,
En tant que résident des Terrasses du Séminaire (Secteur des Campus), je me sens particulièrement concerné par le nouveau Plan d'urbanisme qui a été proposé le 30 août dernier et souhaite présenter quelques commentaires à cet effet.
Je salue en premier lieu la prudence qui semble vous guider en permettant aux instances municipales de faire une pause afin de s'assurer de pouvoir maintenir une bonne qualité de vie pour les résidents, tout en vous permettant de vous assurer que les services municipaux (circulation, égouts, aqueduc, etc) pourront être correctement dispensés si un 'développement important, voire abusif' devait vous être soumis, qu'il soit de nature domiciliaire ou commercial.
Lorsque nous avons acheté un CONDO, ici, on nous avait avisé que nous étions dans un secteur résidentiel qui conserverait une certaine tranquilité tout en nous assurant de l'aménagement d'espaces verts. L'ajout récent des Condos du CONSOLATA et l'érection éventuelle de nouvelles tours sur les terrains de CR Gagnon me font craindre une détérioration de qualité de vie, un certain étouffement, dont la circulation automobile sur les rues Lionel-Groulx, Clément-Lockwell et Saint-Félix. Et ce d'autant plus si plusieurs nouvelles tours devaient s'élever sur 12 étages comme celle déjà construites. Il ne faut pas oublier que chaque nouveau logement amène non seulement de nouveaux résidents, mais aussi de nouveaux visiteurs.
D'autre part, je suis d'avis que certains commerces de proximité 'légers seraient les bienvenus dans notre secteur, préférablement là où se situent les bâtiments appartenant à Microtec, sur la rue Saint-Félix. Je ne nous imagine pas devoir encore bien longtemps devoir prendre une voiture pour aller acheter un pain, une pinte de lait ou autre aliment essentiel, ou encore aller chercher un médicament ou aller nous faire coiffer. Par contre, des commerces exigeant une circulation plus lourde et entraînant des bruits plus intenses ne seraient pas les bienvenus. Ce qui serait le cas de garages, commerces de gros ou autres du genre.
Je vous soumets donc ces commentaires en espérant que vous pourrez en tenir compte lors de l'élaboration du Plan d'urbanisme définitif que vous élaborerez.
Merci de votre attention et Bonne journée
Jacques Lafontaine
208-4915 rue Lionel-Groulx, Saint-Augustin de Desmaures
tél: 581-981-5912

J'habite dans le secteur près du Séminaire Saint-François depuis plus de 15 ans et je trouve que la transformation des lieux est très inquiétante par rapport au lieu paisible que nous avions. Il y avait de nombreux pommiers avec de grands terrains pour s'amuser. Maintenant, il s'y trouve au moins une quinzaine de tours résidentielles. Oui, c'est bien pour un revenu supplémentaire en taxes municipales, mais la ville aurait dû au moins aménager un autre parc pour les nombreux citoyens qui s'y trouvent.

J'espère que vous allez réviser le plan d'urbanisme afin d'obliger les contracteurs à construire des structures résidentielles qui respectent le développement durable et qui s'adaptent au milieu comme Humania à pu faire avec son projet.

Est-ce possible que vous allez autoriser la construction de 8 énormes tours à condo de 12 étages en gros béton sur le terrain délimité par les rues St-Félix, Clément-Lockquell et Lionel-Groulx. J'espère que non!

Il y a maintenant trop de trafic et les automobilistes ne respectent pas les arrêts-stop, même les chauffeurs d'autobus et les déneigeurs.

Svp, protégez notre belle ville qui est une des meilleures villes ou vivre au Canada avant que ça change!

Nons demeurons au 4957 rue Lionel-Groulx ( Sommet 2 ), quand nous traversons la rue pour prendre le trottoir de l'autre coté, nous ne voyons pas les autos arrivées dû aux courbes à droite et à gauche. Est-ce possible de mettre des lignes jaunes pour piétons pour notre sécurité. Merci de votre attention.

Bonjour.

Je demeure sur la rue du Morillon derrière le centre d'affaires pratiquement vide de la rue St-Félix.
Nous venons d'apprendre que le propriétaire du centre d'affaires compte demander un changement de zonage pour permettre la construction d'un édifice d'habitation.

Bien qu'il s'agisse d'une idée intéressante, le projet d'y installer de 200 à 300 logements ne fait aucun sens. En effet, cela équivaut à bâtir un bâtiment d'une dizaine d'étages. Cela aurait pour effet de couper de lumière plusieurs rues résidentielles et ce pendant la majorité de la journée. De plus, ce gabarit ne s'intègre pas à la trame urbaine environnante.

La seule option envisageable dans ce contexte serait un bâtiment de même gabarit que les Jardins du Haut St-Laurent situé à côté donc de 3 étages maximum, incluant le rez-de-chaussée. Les effets seraient ainsi limités sur le voisinage. L'ensemble des résidents du coin sont déjà mobilisés sur cette question donc en tenir compte.

Merci de votre attention.

Pollution lumineuse,

En ces temps où les problèmes d’environnement sont criants, nous désirons voir l’inscription dans votre Plan d’urbanisme d’une prise d’action à l’égard de la pollution lumineuse – pour ne pas dire l’abus d’éclairage.

Un bel exemple, nous concernant directement en tant que voisin immédiat, c’est l’éclairage du terrain de soccer du Delphis-Marois avec ses 40 projecteurs. Conçu pour assurer une pratique du soccer en soirée durant la saison, ce terrain est abondamment éclairé en soirée, et ce 365 jours par année ou presque, ce qui nous donne droit à une illumination surréaliste, surtout en hiver.

En dehors des activités de soccer, cet espace et la piste qui l’entoure sont utilisés en soirée principalement par des marcheurs, joggeurs, pour la promenade des chiens et autres. Noter que cette piste n’est pas déblayée l’hiver. C’est très cher payé et très polluant pour un usage qui ne requiert pas un éclairage aussi violent. Un aménagement plus adéquat de l’éclairage est requis.

La ville de St-Augustin est privilégiée par sa situation en bordure du fleuve. On veut prendre bien soin des rives et du Lac, mais est-il utopique de penser que nous pourrions également faire partie de la Réserve internationale de ciel étoilé?
Nous vous invitons à inscrire cette action à votre Plan d’urbanisme pour faire une étude des besoins à la grandeur de la municipalité (pas seulement pour l’éclairage des rues) et à prendre les actions qui s’imposent. Également, une prise de contact avec la ville de Drummondville concernant la démarche récente qu’elle a entreprise vous permettrait de constater les économies et l’impact stupéfiants sur sa population.